Au large de Grande-Terre, en Guadeloupe, La Désirade est aujourd’hui réputée pour son côté paisible et authentique. Cependant, son histoire est marquée par un passé singulier, parfois tragique. En effet, pendant plus de deux siècles, elle fut surnommée « l’île lépreuse ».
Souslestropiques.com vous propose de découvrir l’évolution de La Désirade au fil du temps.
Les origines et la découverte de La Désirade
Des vestiges de poterie et d’outils retrouvés sur place indiquent qu’à l’origine, La Désirade fut sans doute habitée par les Amérindiens.
Puis, en 1493, Christophe Colomb l'aperçut lors de son deuxième voyage et la baptisa « La Désirée », en référence au soulagement d’apercevoir enfin une terre après de longues traversées.
Cependant, cette île, contrairement à d’autres aux Antilles, attira peu les colons qui n’y voyaient qu’une île au sol sec, avec un manque d’eau douce et des falaises abruptes. Elle accueillit donc principalement des prêtres réfractaires à la Révolution française.
Pourquoi La Désirade est-elle devenue une île lépreuse ?
À partir de 1725, La Désirade fut choisie pour accueillir une léproserie. Ainsi, les malades de la lèpre, rejetés par la société, y étaient envoyés pour vivre isolés, loin du reste de la population.
Ainsi, et pendant plus de deux siècles, l’île fut surnommée « l’île lépreuse ». La léproserie se situait sur la côte ouest et était tenue par des religieuses. Les conditions de vie y étaient extrêmement difficiles, car les malades y étaient isolés et recevaient peu de soins.
Ce n’est qu’en 1952, avec les progrès médicaux, que la léproserie ferma définitivement ses portes.
Après la léproserie, une île paisible et authentique
Après la fermeture de la léproserie, l’île changea complètement de visage. En effet, restée en retrait du développement du tourisme en Guadeloupe, elle conserva son authenticité. Ses habitants vivant principalement de la pêche et des touristes en quête de calme et de déconnexion.
Ainsi, l’île a su mettre en avant son patrimoine naturel et culturel pour offrir aux visiteurs une forme de tourisme loin du tourisme de masse.



Que reste-t-il de la léproserie aujourd’hui ?
Aujourd’hui, l’ancien site de la léproserie, en ruine, témoigne de l’histoire de La Désirade. Il fait ainsi partie du patrimoine historique de l’île et rappelle la résilience des Désiradiens.
C’est d’ailleurs de nos jours un des lieux de visite sur l’île qui permet aux voyageurs de mieux comprendre la singularité de La Désirade.
Conclusion
L’histoire de La Désirade rappelle que les lieux marqués par la souffrance et l’isolement peuvent, avec le temps, devenir des espaces de paix et de sérénité. D’« île lépreuse » redoutée, elle est devenue une île paisible, appréciée pour son authenticité, ses paysages naturels et son atmosphère hors du temps.
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